Haoru Hazegawa, dit Killer

Identité du personnage:

Nom:
Hazegawa

Prénom(s):
Haoru

Surnom :
Killer

Âge:
20 ans.

Lieu de naissance, et si vous pouvez, date:
A Al-Jeit, un 7 février.

Histoire:

Un matin d’hiver, Al-Jeit.
Par une nuit d’hiver, alors que la neige recouvre tout l’horizon, un cri s’élève dans une maison proche de la ville. Le jour tant attendu par une marchande et un voyageur est enfin arrivé, le premier enfant de la famille est né, c’est un garçon, la fierté de son père : Haoru. Le temps passe vite, très vite, beaucoup trop vite, le garçon développe très vite un instinct aventurier, peut-être est-ce dû aux gènes de son père, qui lui aussi, voyageait de ville en ville, d’ailleurs, le père va bientôt repartir, certes, ce n’est plus comme avant, il est attaché à une ville en particulier maintenant, mais il ne peut résister face à ses envies. Il part alors qu’Haoru a 5 ans, déjà prêt à la fois à succéder à sa mère en tant que marchand, mais aussi à suivre les traces de son père en voyageant, en somme, il voulait être marchand ambulant, un métier difficile et risqué, mais, il n’est qu’un enfant, alors ses parents ne lui disent rien, et laisse passer.

- Fils, aujourd’hui, tu es un homme, je vais partir une semaine, je te laisse le soin de veiller sur ta mère, et l’aider si elle a besoin.
- Je le ferais, papa !

Le garçon est trois fois plus petit que son père, un homme massif, un visage rude, sévère, et pourtant, qui est toujours illuminé par un sourire lorsque qu’il parle à son fils ou à sa femme, un homme doux et attentionné. Son fils est fier de son père, et la réciproque est vraie. Haoru veut protéger sa mère, durant toute la semaine, il ne la lâchera pas, étant plus encombrant qu’utile finalement, mais ça amuse la mère. Elle ne dit rien, et sourit à chaque fois que son fils lui dit d’aller s’asseoir, qu’il s’occupe de tout.
Comme prévu, l’homme rentre une fois la semaine passé, Haoru lui raconte détail par détail ce qui s’est passé, il lui épargne cependant les quelques erreurs de parcours qu’il a commis, oui, il ne veut pas décevoir son père.

Un matin d’automne, quelque part.
Des pas craquent sur les feuilles mortes, il est très tôt ce matin alors qu’Haoru court pour s’exercer. Il a changé durant toutes ses années, maintenant, il laisse sa mère seule et suit son père dans chacun de ses voyages. Son père doit se rendre dans le Royaume de Rais pour livrer des marchandises qu’on lui a commandé il y a une semaine. Actuellement, c’est proche du marias d’Ankai qu’Haoru court, saute et grimpe. Il a hâte de partir, cette nuit, comme toutes les autres, il n’a pas beaucoup dormi, trois, quatre heure, pas plus, c’est ce qu’il lui faut alors qu’il n’a que 10 ans. Ses cheveux roux lui retombent légèrement sur le visage alors que ses yeux oranges se posent sur tout ce qui bouge. Aujourd’hui, le groupe de marchands va tenter d’atteindre la destination souhaitée, au moins d’atteindre le territoire, et c’est en fin d’après midi qu’Haoru comme tous les soirs depuis qu’il a 7 ans, s’entraînera avec son père. Il n’a qu’un bâton, pour le moment, en guise d'arme, on a connu mieux, mais c’est un début. En attendant l’heure du départ, le jeune homme ne cessera de courir dans tous les sens, il est déjà rapide, mais il ne compte pas s’arrêter là. Oui, son rêve a évolué depuis qu’il a grandit, maintenant, il veut devenir un soldat, courageux, agile, le plus fort de tous pour protéger ses parents de n’importe qui.
Enfin ! Les secondes et les minutes ont défilé, plus ou moins vite, Haoru aperçoit la carrure de son père à travers la tente que le soleil éclaire, l’heure du départ est arrivé !

16 avril, Lac Chen.
Haoru est seul cette fois, il a avec lui un énorme sac, il a alors 15 ans. Il est presque un homme selon son père, c’est vrai qu’il commence à changer véritablement, mais, ce n’est pas du tout le gabarit de son père, non, il est aussi grand et élancé que sa mère, pourtant, il a de la force. Son apprentissage au bâton est fini, ça y est, il a une vraie arme qui lui a été offerte pour l’occasion : un sabre. Même si sur le chemin qui le mène au Lac, il n’y a techniquement aucun problème, son père a préféré rester prudent et le lui a offert le matin de son départ. C’est donc seul qu’Haoru se rend au Lac pour livrer des vêtements et aussi des épices à une famille un peu isolée. Lorsque le jeune homme arrive à destination, le coucher de soleil attire son attention, c’est un paysage magnifique qu’il a sous les yeux. Un paysage, et une ombre, au milieu de l’eau. Haoru s’approche, il semble distinguer une jeune fille, un regard embrasé, des cheveux plutôt courts assez hérissé, et des vêtements rougis par le sang. Haoru pense tout de suite à une éventuelle blessure que la jeune fille aurait subit, seulement, il ne songe pas qu’elle est trop tranquille pour quelqu’un qui est blessé. Haoru s’enfonce dans l’eau, et arrive sous peu à la hauteur de la jeune fille, elle le regardait avancer sans bouger, un sourire aux lèvres. Malgré ça, Haoru demeure inquiet…

- Est-ce que… Vous allez bien ?

La jeune fille reste muette, une aiguille à la main, elle dessine très vite quelque chose à la surface de l’eau, tellement vite que le jeune homme n’a pas le temps de voir le mouvement, tout ce qu’il voit, c’est une chose prendre forme, un dragon peut-être ? Peut-être pas, en fait, il n’a pas le temps de voir ce que c’est, qu’une vague plus grande que lui le recouvre en une fraction de seconde. Lorsque Haoru rouvrit les yeux, le lac était calme, aussi plat qu’une plaine, et la fille avait disparue… Il ressortit de l’eau, trempé jusqu’aux os, et pénétra dans la maison. Il n’y avait plus rien, ou si, tout était en ordre, mais il n’y avait plus rien de vivant… Haoru était horrifié par la vision qu’il avait devant les yeux, deux corps, le mari et la femme, chacun tué de la même manière, mais à des endroits différents. Haoru ne s’attarde pas, malgré le lourd bagage qu’il a sur le dos, il fuit le lieu, revoyant sans cesse la jeune fille, puis la scène, ceci sans cesse jusqu’à ce qu’il revienne chez lui, expliquant tout à ses parents.

Un 7 février, Al-Jeit.
Haoru se lève, les années ont encore défilé à une allure folle, c’est le matin de ses 19 ans. Il rêve encore parfois de la jeune fille qu’il avait vue il y a quatre ans, puis de la scène, mais pas cette nuit-ci. Non, cette fois, il avait dormi encore moins longtemps qu’à son habitude, seulement deux heures lui avait suffit, il était surexcité, c’était aujourd’hui qu’il recevait une nouvelle arme, qu’il pouvait choisir cette fois. Il l’avait choisi un an plus tôt, pendant l’année qui s’était écoulée, il l’avait vu lentement se construire sous ses yeux, elle était terminée depuis 4 jours, mais il n’avait pas pu la toucher. Il se lève de son lit encore trop petit, c’est le troisième qu’il change. Un jeune garçon devenu maintenant homme, d’1m80 et des poussières, mince aux cheveux assez longs pour un garçon mais d’une couleur rouge assez impressionnante. Il se lève en hâte, enfile une chemise et descend les escaliers quatre à quatre sans prendre la peine d’enlever le pantalon qu’il garde pour dormir, un pantalon large et noir avec de nombreuses ceintures sur les côtés. En courant dans le grand couloir pieds nus, il frappe à la porte de ses parents sans pour autant s’arrêter, se précipitant dehors, dans la cour plus précisément, dans l’atelier de son père. Pas la moindre de trace de son futur cadeau… Loin d’être pour autant découragé, Haoru regarda dans chaque recoin de la pièce alors que ses parents arrivaient lentement à lui.

- Tu cherches quelque chose ? dit son père.
- Rien… Presque…

La mère du jeune homme ne pouvait pas s’empêcher de rire, Haoru attendait tellement ce jour avec impatience que son père avait eu l’idée de cacher le cadeau la nuit qui précédait son anniversaire. Alors qu’Haoru s’obstinait à chercher, son père s’éloigna de l’atelier pour retourner à la maison tandis que la mère s’asseyait, oui, elle savait qu’il n’y avait rien à faire quand son fils désirait quelque chose. Finalement, Haoru se retrouva au milieu de la pièce qu’il avait fouillé de fond en comble, sans cadeau.

- Haoru !

La voix du père raisonna, la mère se leva sans dire mot et Haoru la suivit. Son père était au milieu de la cour, un grand paquet à la main, encore plus grand que lui. Haoru compris immédiatement, "elle" était là, il s’approcha doucement de son père, plus petit que lui maintenant.

- Bon anniversaire.

Le père lui tendit le paquet avec le même sourire qu’il avait gardé au fil des années. Tel un gamin, Haoru l’ouvrit et pu découvrir, ou plutôt redécouvrir la lance qu’il voulait tant. Il prit l’arme dans sa main et la fit tournoyer, la taille adaptée, le poids qu’il fallait, comme l’avait réclamé le fils. Ses parents lui confièrent immédiatement une mission, il devait se rendre sur un terrain dangereux, il aurait alors l’opportunité d’essayer sa lance là-bas. Haoru ne se fit pas prier et partit pour sa première mission, faisant tournoyer sa lance légèrement plus grande que lui, d’une quinzaine de centimètre environ.

Quelques heures plus tard.
Haoru avait mis plus de temps que prévu, certes, il avait beaucoup de qualité, mais il avait un défaut : il était assez prétentieux, par conséquent, il avait croisé dans la ville où il s’était rendu, un groupe d’homme de son âge à quelques années près, et les avait provoqué. C’est victorieux qu’il rentrait chez lui, il ne les avait pas tué, juste mis hors jeu. C’est toujours en faisant tournoyer sa lance que Haoru marchait vers sa maison lorsqu’il pu apercevoir un fin nuage de fumée, c’était dans le secteur de sa maison, instinctivement, le jeune homme courut pour aller voir, en effet, c’était bien chez lui que tout ça se passait puisque que la paille, à certains endroits de la cour, était en feu malgré le froid. Qui en était le responsable ? La réponse ne se fit par tarder, alors que le jeune homme avançait lentement, une silhouette se dessina dans la brume hivernale, silhouette féminine visiblement. Le poing refermé sur sa lance, il était prêt à attaquer alors qu’il n’y avait aucun bruit si ce n’est le crépitement des flammes.

- Qui es-tu ?

La silhouette se retourna, une arme en main, mais Haoru n’était pas assez près pour voir quoi exactement. La silhouette se contenta de ricaner, murmurant un "Encore toi ♥". Une fois face à la jeune fille, Haoru reconnu le regard embrasé qui l’avait hanté de nombreuses nuits, qui ne l’avait jamais quitté, un regard qui lui donné une impression d’infériorité, comme si elle pouvait le tuer en un claquement de doigt. Haoru n’arrivait plus à parler, il se contentait de regarder la jeune fille, certes, durant ses années son corps avait changé, mais elle avait toujours cette même impression autour d’elle, un silence pesant, mortellement pesant…
Elle ricana une nouvelle fois, léchant le plat de sa lame enduit de sang, provoquant un sursaut de la part de Haoru, d’où venait ce sang ? La crainte se renforça vite :

"Tu connaissais les personnes qui habitaient là ?"

Haoru acquiesça très vite, attendant la suite avec impatience pour qu’elle le rassure peut-être… Non, elle ne pouvait rassurer personne.

"Ils ont été tué. Facilement qui plus est ♥"

Une rage infinie emplie le corps du jeune homme, il amena sa lance au-dessus de sa tête pour trancher la fille en deux, trop tard, elle était déjà derrière lui en train d’observer les corps froids dans l’atelier. Ça n’arrêta pas Haoru, très endurant, il continua de l’attaquer pendant longtemps, très longtemps sans que l’un ou l’autre ne flanche. Après ces nombreuses heures de lutte, le souffle de Haoru se voyait seulement légèrement modifié alors que celui de la fille restait parfaitement stable.

"Lady. C’est mon nom."

Pourquoi lui disait-elle ça ? Tel qu’il était là, Haoru n’avait que faire d’un prénom, il voulait ses parents, c’est tout ce qu’il voulait. Il reprit sa lance plus fermement cette fois, s’élançant le plus rapidement qu’il pouvait, c’était sensé être son coup fatal. Raté, il fut lamentablement arrêté par une aiguille planté dans son front, une simple aiguille qui lui fit perdre toutes ses forces, que s’était-il passé ? Il n’avait rien vu, le doigt de Lady faisait pression sur l’aiguille, enfoncé de quelques millimètres dans le front seulement. Haoru grimaça, essayant d’articuler une phrase correcte, mais ça lui était impossible. C’est donc Lady qui prit la parole.

"Tu devrais devenir Mercenaire, tu en as l’étoffe ♥"

La proposition surpris Haoru, ce n’est qu’alors que la jeune fille enleva l’aiguille.

- Pour… Pourquoi ?

Ils parlèrent pendant un moment, un long moment, et finalement, pour on ne sait quelle raison, Haoru lui trouva un certain charme. Oui, il trouvait un certain charme à celle qui avait tué ses parents et qui le lui avait clairement dit. Il demanda alors un temps de réflexion à la Mentaï, celle-ci lui accorda trois jours, et s’en alla dans la froideur de l’hiver.
Trois jours plus tard, la cour était nettoyée de tous corps, de toute trace de sang, il n’y avait plus rien si ce n’est une lance plantée fermement dans le sol. Lady apparut quelques secondes après le coucher du soleil, il faisait donc extrêmement froid, cette fois, même elle semblait être affectée par ça. Puis ce fut Haoru qui se montra, une capuche rabattue sur la tête, il s’agenouilla devant Lady et, devant le regard impassible de la Mentaï, se contenta de dire :

- Je te jure allégeance.

Un peu formel, certes, c’est ce que pensa Lady à ce moment, mais tout ça lui plaisait, peut-être qu’après tout, Haoru serait le premier être à qui elle s’attacherait d’une certaine façon. Elle tourna les talons, récupérant la lance de Haoru au passage qui se contenta de la suivre silencieusement dès lors.

Ou habitez-vous ? :
Je n’habite nulle part.

Êtes-vous un(e) voyageur(se) ? :
Oui.

Avez-vous déjà fait un Pas sur la Coté ?
Non.

A quel age avez-vous découvert vos pouvoirs ?
Je n’en ai aucun.

Caractéristiques du personnage:

Physique:
Je suis grand et svelte : 1m80 pour 57 kg. Ça, c’est la vue d’ensemble, il faut que j’aille plus dans le détail maintenant je suppose. Alors c’est parti : de grande jambes qui voient rarement le soleil, des mollets assez musclé, c’est peut-être dû au fait que je marche énormément, même quand on est sensé ne pas bouger. Des cuisses larges, mais pas trop, je ne suis pas une bête de muscles de toute façon. Des hanches assez marquées, que je cache souvent sous de larges habits, mais elles sont assez visible, un bassin plat, pas la moindre trace d’abdominaux, disons que je n’en ai pas assez pour qu’ils soient visibles, à quoi cela pourrait-il me servir d’ailleurs ? Je ne suis pas une brute, juste un assassin qui fait vite et bien son travail. Comme je l’ai dit plus tôt, je ne suis pas musclé, donc je n’ai pas de "beaux pecs’" sur qui toute les filles craquent, je n’aime pas être le centre de l’attention, ce n’est ni plus ni moins me considérer comme une bête de foire. Donc, on peut juste voir les os de ma cage thoracique lorsque je suis torse nu, ce qui n’arrive jamais, donc finalement… Mes bras, eux par contre, sont plus musclés que le reste, j’en ai besoin pour soulever les armes lourdes en essayant d’être le plus rapide possible, par conséquent, mes bras sont bien développés, tout comme mes avant-bras. Des poignets flexibles qui me permettent de manier les armes différemment de la norme. D’ailleurs, je me bats aussi avec mes poings, ça m’arrive lorsque je n’ai plus ni poignards, ni lance. Pour illustrer un peu l’importance que j’attache à me muscler les membres avants… Hum, disons que je peux soulever à bout de bras un homme de taille et de poids moyen. Un cou moyen qui n’est pas prêt de se briser au moindre choc. Allant de détails en détails, je suis bien obligé de passer par mon visage à un moment ou à un autre… J’ai un visage fin, et certains disent même qu’il est "doux", ne me demandez pas d’expliquer, je ne saurais justifier cette appellation… Donc, un visage fin au menton plutôt carré, un nez assez normal, ni trop grand, ni trop court, disons que je ne me suis jamais posé la question… Des yeux, je cite "de meurtrier", ce n’est pas de Lady, ce serait venu d’elle, je l’aurais bien prit, non, c’est un homme que j’ai rencontré et avec qui j’ai parlé quelques temps qui m’a dit ça un beau jour. "Le regard du métier" selon lui, peut-être parce que, que je sourisse ou que je ne le fasse pas, mes yeux ne bouge pas et restent rudes et sévères, imparables, en un mot : effrayants. Peut-être que tout ceci est dû à leur forme, à leur couleur : d’un jaune orange, ou peut-être est-ce la somme des deux. Mes oreilles ne sont pas décollées, par contre, elles sont de nombreuses fois percées. En fait, étant gosse, quand je ne savais pas quoi faire, j’allais me faire percer les oreilles. Une occupation comme une autre après tout, il était rare que je m’ennuie, mais j’ai tout de même trouvé le temps de me faire percer l’oreille gauche trois fois et celle de droite cinq. Je ne mets pas forcément d’anneaux, ça varie selon mon humeur. Mes sourcils sont de la même couleur que mes yeux, ce n’est pas une coloration, en effet, j’ai les cheveux d’un roux éclatant se rapprochant plutôt du rouge. Lady s’amuse à dire que je me suis plongée la tête dans un sceau de sang un jour… Et que je recommence tous les matins parce que ça me plaît – son humour est spécial, oui -, mais si ça l’occupe, je n’ai rien à dire. Des cheveux donc rouges, et assez ondulés, pas frisés, encore moins crépus, juste ondulés, je suppose que leur longueur n’arrange pas les choses. D’ailleurs, lorsqu’on y réfléchit, j’ai presque les cheveux aussi longs que ceux de Lady. Les mèches à l’avant de mon crâne sont particulièrement longues, j’aime cacher mon regard derrière ses mèches rouges, alors que derrière, ils sont assez courts. Enfin, j’ai toujours un semblant de bouc, ne me demandez pas pourquoi, je n’ai aucune raison, et même si j’en avais, ce serait totalement hors propos.

Caractère :
Je vais encore une fois partir du simple pour aller dans le détail, et du coup, dans le complexe après. Alors, pour me résumer au niveau caractère : je possède deux personnalités, mais, c’est volontaire de ma part, il y a le moi Mercenaire, à savoir "Killer", divisé à son tour en deux "sous parties" que je détaillerais plus tard, et le moi naturel, plus "Haoru" que Killer.
Avant de partir dans tous ses détails contrariant qui rendent ma personnalité aussi simple qu’un labyrinthe, je tiens à signaler que depuis que j’ai rencontré Lady, ma personnalité a changé considérablement. Comme en témoigne mon passé, je n’était qu’un gros gamin, même après ma majorité, et oui, tous ces changements en l’espace d’un an seulement, c’est possible. En fait, Lady est de trois ans ma cadette, pourtant, elle est, et sera certainement toujours plus mure que moi, même derrière sa façade de gamine innocente. A son contact, j’ai appris de nombreuses choses, c’est elle qui m’a enseigné le maniement des poignards, avant j’étais persuadé que plus les armes étaient lourdes, plus elles étaient meurtrières, elle m’a démontré le contraire. Donc, grâce à elle, je sais où et quand il faut frapper. Elle a aussi réussi à me canaliser, une seule journée à suffit. C’était assez marrant, en fait, c’était le jour de ma décision, lorsque j’ai accepté de la suivre. J’étais particulièrement excité ce jour-là, elle a su être encore plus chiante que je ne l’étais. En fait, elle s’est contentée de me montrer ma propre bêtise… Elle m’a aussi appris à ne pas trop parler, mais aussi à brouiller les pistes, toutes sortes de petites choses qui finalement, forment maintenant ma vie entière. Que serais-je sans cet amas de détails ?
Bon, puisqu’on en parle, je vais attaquer ces détails de mon caractère dont je parle depuis tout à l’heure. Donc, commençons par mon moi le plus simple : Haoru, l’être que je suis devenu en somme. Quelqu’un de calme, mais qui sourit rarement, Lady me fait souvent la remarque, il est vrai que le sourire n'est pas mon fort, ou ce n’est qu’un sourire d’incompréhension, un sourire péjoratif. En Haoru, je ne parle pas souvent, j’écoute plutôt, je pèse le pour et le contre, je ne parle que lorsque je suis obligé seulement. Ce moi n’apparaît que pour deux occasions : lorsque je suis avec Lady, je ne joue aucun jeu avec elle, de toute façon, elle me percerait vite à jour, et lorsque je fais mon travail, lorsque je suis engagé pour un meurtre, ce n’est qu’alors que je suis celui qui doit s’appliquer dans son travail, hors de question de jouer là encore. Maintenant, le moi Killer, un être abject qui s’attire souvent les foudres de n’importe qui, ainsi, j’ai une facilité déconcertante à énerver les autres. J’ai toujours un sourire aux lèvres, mais c’est un sourire hypocrite, un sourire que certains malins ont lorsqu’ils se rendent compte de leur supériorité, donc, un sourire de prétentieux, et il n’y a bien sûr, pas que le sourire. Il y a aussi l’air qui va avec. Je parle de haut à ceux que je croise, je provoque, et bien sûr, je suis le plus fort… Ce n’est en aucun cas mon état naturel, comme Lady le fait elle-même, ce n’est qu’une couverture, une personnalité pas totalement opposée, mais une personnalité inventée qu’on doit incarner par moment. Ce n’est pas forcément compliqué, mais ça demande du travail. Je suis extrêmement méfiant, je n’ai confiance en personne, si ce n’est Lady, je pars toujours du principe que les autres peuvent jouer un jeu, tout comme moi, par conséquent, je ne suis jamais naturel, et je ne dis que rarement ce que je pense. Que dire d’autre ? Je suis serviable, pas affectueux ou tendre… Pourquoi le serais-je ? Encore une fois, la seule personne avec qui je pourrais être ainsi est Lady, or, elle n‘a aucune notion de ce genre, c’est peut-être la seule chose qui me dérange chez elle… Peu importe, ne vous faîtes pas d’idées, je n’ai aucun sentiments pour elle ! Enfin si, de l’amitié, mais par-dessus tout, elle est celle que je dois protéger quoiqu’il arrive. Pour ceux qui se posent la question, qu’elle soit la meurtrière de mes parents n’y change rien, j’ai appris a accepter cela, et elle ne parle jamais de ce contrat-ci, lorsqu’on parle de nos travaux actuels, futurs, et passés.

Code vestimentaire :
Mon style vestimentaire est simple, j’accorde beaucoup le noir ou le gris et le rouge. Il y a deux tenues que je porte particulièrement, parce que je les apprécie grandement. Soit, c’est un pantalon, des bottes larges, et un tee-shirt assez près du corps, tout ça, sous un haut à capuche, j’aime me couvrir la tête, ça fait "Faucheur", tout ça, d’une couleur assez sombre ; soit, c’est un tout autre style : bottes noires ouvertes, pantalon larges rouge, une chemise légèrement ouverte sur le torse de couleur noire, par-dessus, j’ai un petit veston qui tient assez chaud à manches longues, et encore par-dessus, une très longue veste avec un grand col sans manches cette fois. Bien sûr, il y a toujours un minimum d’accessoires sur mes vêtements : chaînes, ceintures. En général, mes poignards sont soit placés dans ma veste, à l’intérieur, soit dispersés autour de ma ceinture.

Armes:
Une lance (de 2m), des poignards, et aussi les arts martiaux.

Ambition(s):
Protéger Lady.

A quelle guilde voulez-vous appartenir? :
Les Mercenaires du Chaos.

Pourquoi? :
Parce qu’"elle" m’y a invité.

Métier :
Tueur.

Famille :
Aucune.

Partie RPG:

J’avais passé une nuit horrible. La jeune fille dénommée Lady était partie après une longue conversation avec moi. Je m’en voulais à mort, comment avais-je pu parler aussi naturellement à celle qui avait assassiné mes parents ? Je n’avais pas dormi, ça m’avait au moins permis de ne pas refaire ce cauchemar qui m’avait quitté depuis longtemps, revoir cette scène où mes clients étaient morts, gisant sur le sol, perdant lentement leur sang… Cette vision serait maintenant remplacée par celle de mes parents, un seul point commun : Lady. J’avais réunis mes parents derrière la maison, et je commençais doucement à creuser leur tombe à mains nues, dans la froideur de la neige. Cependant, au point où j’en étais, je ne ressentais plus rien, plus la douleur ni le froid, juste la tristesse. Mes parents m’avaient toujours dit qu’ils ne voulaient aucune sépulture, être enterrés à même la terre pour redevenir poussière… Une histoire comme ça. En fait, je ne réfléchissais même pas, je le faisais instinctivement, ne pensant qu’à réaliser leur dernière volonté inconsciemment. La nuit m’a paru extrêmement longue, mes mains étaient noires, écorchées jusqu’au sang. Au petit matin, j’avais terminé de creuser leur tombe, il ne restait plus qu’à les ensevelir là, à jamais, sans le moindre mot, sans rien. Je poussais d’abord mon père dans le trou fraîchement creusé, repensant sans cesse à cette dernière journée, comme il riait de me voir chercher ma lance, comme il avait rit pendant tous les jours qui avaient précédé… Comme il riait toujours, en fait… Et maintenant, plus rien, aussi blanc que la neige, les yeux à jamais refermés sur l’immensité ténébreuse… Plus rien. Je poussais ensuite ma mère, qui alla bien vite rejoindre son époux au fond de ce trou, qui était loin d’être une tombe… Ils étaient réunis, ils avaient toujours été proches tous les deux, toujours à se soutenir mutuellement, à me taquiner ensemble, je me souviens qu’étant petit, j’avais toujours l’impression qu’ils resteraient liés à jamais… Le jour s’était levé depuis quelques heures, et moi je tournais les pages de mon histoire à chaque masse de terre ramenée sur le trou… Ça y est, j’avais fini, et la neige recommençait à tomber, elle allait peut-être finir par masquer les traces de pas qui recouvrait la tombe de mes parents.
Je me suis rendu dans l’atelier, sans même rentrer dans la maison pour me changer ou me laver, j’étais dans un état pitoyable, plus rien de reconnaissable… Bientôt plus que deux jours déjà. "Elle" viendrait exactement dans deux jours et quelques heures. Sa proposition me trottait dans la tête, une partie de moi refusait catégoriquement cette proposition, après tout, elle était une meurtrière, alors, pourquoi la suivre ?! Mais d’un autre côté, une partie de moi voulait mieux la connaître… Je n’avais parlé avec elle que quelques instants, et pourtant, elle m’avait fait une drôle d’impression, comme si mes parents qu’elle avait tué, avait prit finalement vie en elle. Pour le moment, je n’avais pas le temps de songer à ça, je voulais au moins faire une croix pour mes parents, alors j’ai récupéré ce que je pouvais dans l’atelier, dont le katana qu’elle avait utilisé pour tuer mes parents… Pourquoi avait-elle prit une arme d’ailleurs, enfin je veux dire, une arme de l’atelier ? Peut-être voulait-elle changer… J’ai secoué la tête, pourquoi cette Lady hantait-t-elle mes pensées à ce point ?! Je n’en n’étais pas encore là ! Je devais faire cette fichue croix !
Je m’y suis mis, violemment, encore plus hargneusement que lorsque je creusais leur tombe, j’avais l’impression que chaque coup, chaque découpage était une blessure de moins dans mon cœur meurtri… J’ai fini la croix dans le milieu de l’après-midi, j’ai été la planter après avoir gravé quelques paroles sur son flanc, et j'ai posé le katana sur la présumé tombe. Puis je suis retourné à la maison pour me changer, me laver, et aussi réfléchir. Après tout ça, je suis ressorti, et j'ai été planter ma lance au milieu de la cour, je ne voulais plus la toucher, plus la voir. Je suis rentré de nouveau, et je me suis assis devant la fenêtre, la neige tombait toujours. Et cette fois, je pouvais songer à Lady… Enfin, à sa proposition.
J’ai pesé le pour et le contre tout l’après-midi, j’ai mangé ensuite, pour la première fois après l’incident, et j’ai été me coucher. Bien sûr, je n’ai pas trouvé le sommeil, elle m’a hanté jusqu’au bout, le lendemain, j’y ai encore réfléchi, et la nuit est retombée, etc. Finalement, quelques heures avant l’arrivée de Lady, je n’étais toujours pas décidé. Je ne sais pourquoi, lorsque je l’ai vu apparaître, aussi pâle que la neige, le regard posé au loin, et d’un rouge ardent, ma décision a été de la suivre… Peut-être que je ne l’ai pas suivi pour les raisons qu’elle, avait trouvé. Peut-être l’ai-je suivi pour me donner une excuse… Peut-être l'ai-je suivi… Pour une toute autre raison… Elle m’a accepté, facilement je dois dire, cette première journée m’a à jamais marqué, j’ai tellement posé de questions à lady qu’elle s’est vue obligée de me retourner chacune de mes questions, d’en inventer d’autres pour que finalement je sois surchargé par sa pseudo-curiosité. Elle m’a fait comprendre qu’avec elle, ce ne serait pas si simple, ça m’a fait sourire tandis que la nuit tombait doucement…
Il était certainement plus de minuit, je ne savais toujours pas où on allait, je me contentais de la suivre, lui faisant anormalement confiance, mais le silence de cette nuit plus froide que les autres fut brisée par Lady, elle marchait devant, toujours ma lance en main.

"Au fait, quel est ton nom ?"

C’est vrai, je connaissais son nom, enfin, son surnom, mais elle ne connaissait pas le mien, on avait beaucoup discuté, mais je n’avais jamais cité mon identité.

- Je suis Haoru Hazegawa.

Lady s’arrêta, c’était visiblement l’heure de la pause, elle se posa à même la neige, au pied d’un arbre. Elle me regardait, sans même que j’en sache la raison, puis un sourire vint se dessiner sur son visage, elle reprit :

"Pour moi, tu seras Killer ♥ Je trouve que Lady et Killer, ça sonne bien ! ♥"

Elle se mit à rire, telle une gosse, elle m’avait trouvé un surnom… Killer ? C’était joli, et c’est vrai que ça sonnait bien, ça faisait un peu duo de choc… Elle ne m’a jamais appelé par mon prénom ni même mon nom, moi, je circule plutôt sous le nom de Killer, pour autant, je n’oublie pas ma vraie identité, ce serait équivalent à oublier mon passé, or, je n‘oublierais jamais mes parents.

Vous !

Comment vous appelez vous ?
♥

Quel âge avez-vous ?
♥

Comment avez-vous découvert le forum ?
♥

Mot magique :
La légende du Gwendalavir

Bon ben, re-bienvenue !! ^^

Tu es le double compte de lady non ?

Ouaip, c'est pour ça que je me suis permis de la faire intervenir ^^

Merciiii

C'est bien ce qu'il me semblait !! *

Huum...

* énervé d'avoir été démasqué *

( XD )

ca ce voyait avec les coeurs !! ^^

C'était volontaire ^^

Enfin...
* chuchote *
Killer est susceptible ! =P

Bref ! è_é

Encore Mercenaire et ben ^^! Tu m'diras c'est équitable.
Bon ben écoute Re-Bienvenue alors ^^

Merci ^^

Eh bien, trop la flemme de tout lire là! Et puis, du Lady ou du Haoru c'est toujours parfait (ou presque Wink

) ! Je pense qu'on peut te valider nan!

Roh, j'me suis boostée pour que tu lises Liaaam XD
Non, je comprends que ce soit trop chiant ^^

Merci en tout cas ♥
Pour la guilde aussi ^^

Bon je vérouille le sujet et tu peux re-comencer a Rp !!! Bon Rp !

» Lady & Haoru
» Killer, protecteur de Lady